Le problème avec les perfectionnistes
Dans « Apprendre à être heureux », Tal Ben-Shahar se penche, entre autres sujets, sur la souffrance que génère un trop grand perfectionnisme et propose des solutions.
Les perfectionnistes remplacent la réalité qu’ils refusent par un univers fantasmatique où l’échec n’est pas concevable.
Ce déni de la réalité, le perfectionniste le paye très cher, car il conduit à l’angoisse : l’éventualité de l’échec est toujours là et il le sait, même s’il ne veut pas le voir.
« En fermant les yeux sur les contraintes du monde réel, le perfectionniste place la barre trop haut. Comment pourrait-il se sentir à la hauteur ? »
Mais alors comment faire pour garder cette exigence vis à vis de soi et des autres, sans en être l’esclave ?
Devenir optimaliste.
« L’optimaliste accepte l’échec comme expérience intîmement liée à la réussite, dont il ressort plus fort, plus résilient. »
Il s’adapte plus facilement au changement, souffre moins de crises d’angoisse, est plus heureux. Et son entourage aussi. En ne repoussant pas les émotions négatives associées à l’échec, l’optimaliste évite ainsi de les exacerber.
Et vous ? Y a-t-il des domaines où vous montrez des tendances optimalistes ? D’autres où vous êtes plutôt un perfectionniste ?